Un peu d’histoire du SIVOM

 

CRÉATION à BRUNOY

A la fin des années 50, les déchets ménagers étaient le plus souvent déversés sans aucun traitement, dans les décharges à ciel ouvert. Dans la région du Val d’Yerres, on allait les entreposer dans les sablières désaffectées, à proximité de la Seine. Cette situation ne pouvait pas durer, au moment où les communes du secteur se développaient et où l’on prenait conscience de la nécessité de protéger la nature.

 

C’est pourquoi, dès le début de l’année 1959, Pierre PROST, Maire de Brunoy, proposa à ses homologues Maires de BOUSSY-SAINT-ANTOINE, EPINAY-SOUS-SÉNART, QUINCY-SOUS-SÉNART, VARENNES-JARCY et YERRES, de se regrouper pour la création d’in organisme chargé de la réalisation d’une unité de traitement des Ordures Ménagères.

C’est ainsi que le Préfet de Seine et Oise a autorisé, par arrêté en date du 31 mai 1960, la constitution du Syndicat Intercommunal pour la Collecte et le traitement des Ordures Ménagères. Il ne s’agissait à ce moment que d’un Syndicat à Vocation Unique.

TRÈS VITE, DES VOCATIONS MULTIPLES…

Alors que les élus du SIVU préparaient le projet d’une unité de traitements des déchets adaptée aux besoins de la population en place, un bouleversement considérable s’interposa dans leur prévisions : la Caisse des dépôts et consignations, par l’intermédiaire de sa filiale la Compagnie immobilière de la Région Parisienne, décida de lancer un vaste programme immobilier comportant l’édification de 7000 à 8000 logements sur le territoire de BOUSSY-SAINT-ANTOINE, EPINAY-SOUS-SÉNART et QUINCY-SOUS-SÉNART.

Cette augmentation soudaine de la population nécessitait la construction d’un Centre de Traitement des déchets beaucoup plus important, mais également la prévision de tous les équipements collectifs indispensables. C’est pourquoi les élus décidèrent d’étendre les compétences du Syndicat, en le transformant en Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple, le 17 février 1962.
Mais comme les équipements prévus allaient avoir une portée au-delà des communes fondatrices, elles ont été rejointes à ce moment là par COMBS-LA-VILLE, MANDRES-LES-ROSES et PERIGNY-SUR-YERRES.

 

Le centre de traitement, sur la route du Tremblay de Varennes-Jarcy, a été construit loin des habitations pour limiter les nuisances. Une zone industrielle s’est rapidement étendue pour profiter des infrastructures adaptées au monde industriel et artisanal.

…ET DES RÉALISATIONS CONCRÈTES

Le programme immobilier de la CIRP s’acheva à la fin des années 60.Durant cette période, le SIVOM avait construit :

un Centre de Traitement des déchets à VARENNES-JARCY,Un Centre de Secours Principal pour les pompiers du Val d’Yerres, à EPINAY-SOUS-SÉNART,Un Lycée Professionnel, à QUINCY-SOUS-SÉNART,La route allant de Yerres à la croix de Villeroy (Départementale 94), et le parking d’Intérêt Régional de la gare de BOUSSY/QUINCY.

Centre de traitement du SIVOM de Varennes-Jarcy en 1990

L’activité du SIVOM s’est donc exercée dans des domaines variés, dès les premières années de son fonctionnement. Et de nos jours, les projets ne manquent pas, surtout dans le secteur des déchets.

Un flotte de camion en expansion pour les nouveaux besoins des habitants
Ancêtre des balayeuses : le glouton (fabriqué en France)
Mobilier urbain à base de plastique recyclé
Extrusion par chauffage de déchets PVC

A ce jour, le SIVOM utilise le principe de méthanisation et de compostage pour le traitement des déchets ménagers ( déchets résiduels et biodéchets ).

Le centre de traitement a été inauguré le 24 octobre 2006 par la présence du ministre de l’Écologie et du Développement Durable de l’époque : Mme Nelly Olin.

Centre de Traitement du SIVOM en 2008