LE CENTRE DE TRAITEMENT

1970

Centre TRIGA de compostage accéléré

 

La première Unité de Traitement implantée à Varennes-Jarcy utilisait déjà la méthode du compostage accéléré, réalisé dans deux grandes tours.

Elles étaient en quatre secteurs dans le sens de la hauteur, et les ordures ménagères étaient introduites chaque jour au sommet d’un secteur différent, avant de descendre par gravité à la base de la tour où elles étaient malaxées par une vis sans fin.

Cette installation traitait jusqu’à 80 tonnes de déchets par jour, et fut complétée par une seconde unité, en 1973, avec un four d’incinération.

1980
Procédé SOBEA de fabrication d’un combustible

 

Le Comité Syndical du SIVOM avait décidé à cette époque de faire apporter des améliorations aux méthodes de traitement en maintenant le principe du compostage, mais en prévoyant en plus la fabrication d’un combustible solide composé de plastiques et papiers-cartons présents dans les Ordures Ménagères.

Mais le rendement de ce procédé s’est rapidement avéré insuffisant, et l’utilisation du combustible difficile, compte tenu de sa teneur en chlore. De plus, de nouvelles techniques permettaient de produire un compost de meilleure qualité. Des études ont été menées en ce sens.

1990
Centre de compostage par Bio Réacteurs SOGEA

centre en aerien

De profondes transformations ont eu lieu sur le centre en place depuis 1980 : suppression de la chaîne de fabrication de combustible, remplacement des deux tours de compostage par des cylindres de 42 et 48 mètres dans lesquels la fermentation accélérée serait mieux réalisé.

On instaura également un tri préalable permettant de retirer des éléments plastiques (tri manuel), du verre (tri par tapis) et des métaux (tri par électro-aimant).

Ce nouveau centre permettait donc de faire du recyclage grâce au tri partiel qui y était effectué, d’améliorer la qualité du Compost et de faire face à l’augmentation de la population, en traitant jusqu’à 70 000 tonnes de déchets par an.

Bio-réacteur : Le cylindre tourne sur lui même pour digérer les déchets bios,  L’accélérateur fait plus de 40 m de long

2003
Centre de compostage et de méthanisation STEINMULLER VALORGA

La législation a changé, le volume des déchets par habitant s’est accru, et les critères d’exigences en terme de qualité du compost se sont précisés. En parallèle, de nouvelles solutions techniques ont vu le jour, plus performantes et moins coûteuses.

Pour rester en adéquation avec les normes et les attentes des riverains, des agriculteurs et du législateur, il a donc été décidé de concevoir un nouveau centre d’une capacité de 100 000 tonnes avec les caractéristiques suivantes :

  • Suppression des odeurs par une fermentation anaérobie (en absence d’air) des déchets fermentescibles, selon le procédé de méthanisation Valorga, ainsi que par une phase de maturation plus longue du compost. Par ailleurs, l’ensemble des locaux se trouvent en dépression, l’air extrait est traité dans une tour de lavage et d’un biofiltre.
  • Production d’énergie électrique, pour alimenter tout le site et générer des recettes par la vente du surplus à EDF. L’électricité sera issue de la récupération du biogaz lors de la phase de décomposition des déchets.
  • Production d’un compost de qualité, qui répondra aux attentes des agriculteurs.
  • Maîtrise des coûts et de la pression fiscale.

Avec ce nouvel équipement, le traitement des déchets n’est plus un objectif final, mais une étape intermédiaire qui s’inscrit dans un processus de valorisation environnementale, énergétique et économique